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Vayétsé

 

VAYETSE

(EXTRAIT)


« Les voyages de Yaacov »

Bereshit (28, 10) : « Jacob sortit de Beer Shava et se dirigea vers Haran. »

Rashi : Il alla, Il aurait suffi d’écrire simplement : « il alla à ‘Haran ». Pourquoi dire vayétsé  Il est sorti de Beér Chèva’ ? C’est pour nous apprendre que le départ d’un juste fait impression dans l’endroit qu’il quitte. Aussi longtemps que le juste se trouve dans une ville, c’est lui qui en est la beauté, c’est lui qui en est l’éclat, c’est lui qui en est la majesté. Lorsqu’il la quitte, finie sa beauté, fini son éclat, finie sa majesté, comme dans : « elle sortit de l’endroit » (Routh 1, 7) à propos de Naomi et Routh. Il alla à ‘Haran (‘harana) : Il sortit pour aller à ‘Haran (en hébreu ’harana).

Bereshit (28, 11) : « Il arriva dans un endroit où il établit son gîte, parce que le soleil était couché. II prit une des pierres de l'endroit, en fit son chevet et passa la nuit dans ce lieu. »

Rashi : Il atteignit l’endroit : Le texte ne spécifie pas le nom de l’endroit. Il s’agit d’un « endroit » mentionné ailleurs, à savoir le Mont Moria, ainsi qu’il est écrit au sujet d’Avraham : « il vit “l’endroit” de loin ». Nos rabbins ont expliqué ce mot comme impliquant l’idée de prière. Cela nous enseigne que Ya‘aqov a institué la prière du soir (‘arvith). Le texte a cependant modifié le vocabulaire et n’a pas écrit « il pria », afin de t’apprendre que les distances ont été « supprimées » pour lui, car le soleil s’était couché  prématurément, et non à son heure, afin qu’il soit obligé d’y passer la nuit.

D’après le rémez, « vayétsé » veut dire : « il est sorti d’un niveau » pour aller dans un autre. Et dès qu’un Juif veut changer de niveau et progresser, les klipot (écorces impures) l’attaquent pour l’en  empêcher, c’est pourquoi, l’endroit nouveau s’appelle « haran », car le mot « haran » a les mêmes lettres que le mot « ‘haron af » qui veut dire colère……

 C’est aussi le même mot que ‘harana, car tous ces fantasmes proviennent du din dans toute sa rigueur.

C’est cela « vayétsé Yaakov mi béer shava  », Yaakov le Juif sort d’un niveau de sainteté car chaque niveau d’un Juif est un niveau de sainteté, « béer shava »  7 faisant allusion aux 7 midot, aux 7 séphirot « hessed, gvoura, tiferet, netsah’, hod, yessod, malkhout » correspondant aux 7 jours de la semaine, car pour un Juif, une semaine ça se construit grâce à ces 7 midot. Chaque jour de la semaine offre un dévoilement différent de D.ieu, D.ieu dirigeant le monde d’une façon différente chaque jour pour le Juif, le dimanche par le hessed, le lundi par la gvoura…. chaque jour de la semaine est influencé par une mida particulière. Aussi, au Juif de ne pas se « bilbouler » (être perturbé) entre un jour et un autre, hier ça pouvait être plus facile qu’aujourd’hui, hier on pouvait penser comme ça, aujourd’hui on peut penser autrement ; car Chaque jour de sa semaine est un monde qui se construit pour lui, une physique qui se complète, un temps  nécessaire par ses situations différentes, ses sensations différentes, ses épreuves différentes pour l’aider à se rapprocher de D.ieu. Au Juif de profiter de chaque jour pour se construire et changer ce qu’il doit changer.

 Mais dès que le Juif passe à un niveau au-dessus, à un combat nouveau, à un languissement nouveau, une volonté plus forte, une avoda nouvelle, un psaume en plus dans la prière, une meilleure concentration dans les mots, une étude plus longue, à être plus vrai, travailler un défaut, améliorer son relationnel, son shalom baït, son amour, son respect, sa présence, être plus ouvert envers ses proches, penser moins au travail, manger moins vite, moins … lorsqu’il veut s’en sortir et faire sortir ceux dont il a la responsabilité, alors les klipot que sont les taavot et les dimyonot, les fausses imaginations, les idées trompeuses, les dévalorisations, les préjugés, les opinions fausses, les avis préconçus, les bilboulim, les doutes, les résistances, les questions, les complexes viennent sur lui et s’étendent en long et en large pour l’empêcher de s’en sortir ou de sortir les autres.

C’est alors que le Juif, b’hina Yaakov, au lieu de se décourager et de laisser tomber l’histoire, au contraire s’il se renforce, il comprendra que ce qu’il lui arrive : taavot, blocages, démotivations, refroidissements, fermetures, empêchements, c’est que ça bouge chez lui, il ne sera pas choqué ni affaibli de tout cela, mais au contraire s’en renforcera encore plus.

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